Par vampiredarknews | janvier 17, 2009 - 10:43
Rubrique: Romans, Littérature

Réédition d’un roman connu de tous les amateurs de littérature vampirique mais néanmoins toujours aussi bon de redécouvrir.
J’ignore par contre s’il s’agit de la même édition augmentée que celle proposée en 2006 par Lattes.

Salem de Stephen King (réédition)
Sortie : 4 février 2009
Editeur : Le livre de poche
ISBN : 2253124990
Prix : 8€ environ

Résumé éditeur :
Jerusalem’s Lot, petite bourgade de l’Etat du Maine, devient du jour au lendemain une ville fantôme. Jerusalem’s Lot (Salem), est une petite bourgade du Maine. Rien de particulier si ce n’est, sur la colline, une grande demeure inhabitée depuis la disparition tragique de ses occupants : Marsten House. Ben Mears revient sur les lieux de son enfance pour finalement découvrir que des choses étranges se déroulent à Salem : un chien immolé, un enfant disparaît… l’horreur prend possession du village…

Par vampiredarknews | novembre 28, 2008 - 8:04
Rubrique: Romans, Littérature

Nuits Blanches
Auteur : Heather Graham
Editeur : Harlequin/Mira
Parution : 11/2008
ISBN : 978-2280845045


Ce volume inclut deux romans, le deuxième est vampirique.

Noël de glace
Au cœur d’une terrible tempête qui paralyse le Massachusetts, Skyler O’Boyle, entourée de son mari et de ses enfants, s’apprête à passer un chaleureux Noël dans la demeure familiale. Mais un coup de sonnette transforme brutalement la douce veillée en cauchemar : deux tueurs acculés par le blizzard prennent la maison pour refuge, avec la ferme intention de ne laisser derrière eux aucun témoin de leur passage. Les secondes de cette effroyable nuit s’égrènent, lentes. Skyler, la peur au ventre, ne peut compter que sur ses propres ressources pour protéger ceux qu’elle aime. Son seul espoir – que sa fille Kat, cachée à l’étage, réussisse à prévenir les secours – lui semble bien fragile pour sauver les membres de sa famille…

La nuit des loups
A la demande de sa sœur Jasmine, Carly Kierman se rend dans le duché de Westphalie, au château du comte Vadim où elles doivent passer ensemble la soirée de Halloween. Mais un crime vient d’y être commis, constate Carly dès son arrivée. Et sa sœur n’est pas là. Décidant de demeurer dans la région tant que Jasmine n’aura pas été retrouvée, Carly succombe bientôt au charme vénéneux du comte Vadim, tandis que les crimes se succèdent dans l’enceinte du château. On parle d’un étrangleur, et même, de vampire…A propos de l’auteur
« Le nom de Heather Graham sur une couverture est une garantie de lecture intense et captivante », a écrit le Literary Times. Son indéniable talent pour le suspense, sa nervosité d’écriture et la variété des genres qu’elle aborde la classent régulièrement dans la liste des meilleures ventes du New York Times.

Par vampiredarknews | novembre 21, 2008 - 8:02
Rubrique: Romans, Littérature

Lemashtu, Chroniques des Stryges de Li-Cam
Edition : Griffe d’encre
Sortie : 15/12/2008
Prix : 20€
Format : Grand Format
Nombre de Pages : 410 Pages

Quatrième de Couverture :
Lemashtu Dracul, futur Roi de Walachie, a dû fuir la Roumanie et l’oppression dont sont victimes les siens.
En exil à Londres, il a pour seuls compagnons deux stryges : Féhik, un prêtre dont la sévérité n’a d’égale que la propension aux sarcasmes ; et Aratar, un maître enseignant suspicieux et moralisateur.
Lem étouffe sous la surveillance constante de ses aînés et les innombrables règles de sécurité édictées par le Vatican. Il aimerait pouvoir vivre comme les autres adolescents et découvrir le monde à sa guise.
Mais Lem n’est pas humain. À l’aube de ses quinze ans, il sent monter en lui des pulsions obscures et commence à prendre la mesure de sa véritable nature.

L’arrivée de Liéga, un jeune strigoï, vient bousculer son morne quotidien et le confronter à la vérité.
Et si Lem se trompait, s’il était infiniment plus précieux qu’il l’imaginait…
Si c’était lui qui était en danger…

L’auteur :
Auteur d’obédience littéraire “Fantastique”, Li-Cam vit à Lyon recluse dans sa tour d’ivoire. Protéiforme, il lui est difficile de se définir, à part peut-être en utilisant une formule, forme d’expression dont elle a le secret : je suis « un ermite bien entouré ».
Ses écrits traduisent ses questionnements sur la différence, la tolérance et la quête d’identité. Elle considère cette forme d’expression comme un pont entre son univers intérieur et la réalité de ce monde. Elle dit souvent que l’écriture représente pour elle « une planche de salut » à laquelle elle se cramponne, un instrument de compréhension qui lui permet de mieux appréhender son environnement.

Par vampiredarknews | novembre 14, 2008 - 7:55
Rubrique: Romans, Littérature

Les Vampires de Louis Feuillade
Auteur : Gilbert Lascault
Editions : Yellow Now
Sortie : Novembre 2008
Prix : 12,50 €
ISBN-10: 9782873402303 ISBN-13: 9782873402303

Présentation éditeur :
Grâce aux Vampires (1915-1916), grâce à Louis Feuillade (1873-1925), grâce à la comédienne fascinante Musidora (1897-1957), tu erres, tu t’égares et, simultanément, tu te retrouves. Les scènes du film sont des fantasmes, des fragments de rêves. Les épisodes disparates des Vampires, leur logique déraisonnable te désorientent et te guident, ils te déroutent et t’aiguillent. Tu parcours les sentiers de la sensualité à demi voilée, les détours des délices et des frissons. Tu rencontres les attentes et le saisissement. Les récits de Feuillade seraient des respirations, des souffles, des battements de l’imaginaire. Les épisodes des Vampiresseraient des contes de fées et de forfaits. Ces feuilletons cinématographiques multiplient les coups de théâtre, les étonnements, les embuscades, les guets-apens, les machinations, l’imprévu, les apparitions et les disparitions des brigands. Les Vampiressont les Sours et les Frères de l’Effroi, mauvais garçons et vilaines filles, orphelins féroces. Feuillade propose une épopée des bas-fonds. Le crime serait considéré comme un des beaux-arts. Femme fatale, Irma Vep (incarnée par Musidora) lutte pour son indépendance. Outlaw, rebelle, séditieuse, elle se moque de la socié-té. Elle est indifférente à toute morale,à tout préjugé, à toute religion, à toute superstition. Indocile. Elle rompt en visière. Dans latête, dans les amours, elle mène sa propre guérilla. Elle n’est jamais battue, ni vaincue. Aventurière audacieuse et téméraire, elle joue sans cesse avec l’amour et la mort, avec le péril permanent, avec la baraka. Elle est for-cément scandaleuse. Elle a les « yeux de vie ». Elle choisit une souveraineté ténébreuse. Vêtue de son collant de soie noire, veuve voluptueuse, Irma Vep est l’acrobate qui dédaigne la loi de la pesanteur. Elle se meut dans le vent. Elle cherche les vertiges.

L’auteur :
Né en 1934 en Alsace. Ecrivain, critique d’art, professeur émérite (philosophie de l’art) à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Publie des ouvrages d’esthétique (Le Monstre dans l’art occidental,1973, Figurées, défigurées / Petit vocabulaire de la féminité représentée,1977, Ecrits timides sur le visible, 1979, Faire et défaire,1985,etc.), des monographies (Malaval, Ernst, Bacon, Boltanski, Botero, Grau-Garriga, Louis Pons, Peter Klasen, Markus Raetz, Peter Stämpfli, Christian Jaccard,etc.), des livres de fiction (Petite Tétralogie du falla-cieux, Le Petit Chaperon rouge partout, 420 minutes dans la Cité des Ombres, Gens ordinaires de Sore-les-Sept-Jardins, Enfers bouffons, Aguicheuses et fantoches, Galaxies amoureuses,etc). En particulier il publie des commentaires fictionnels en collaboration avec des artistes : Henri Cueco, Christian Zeimert, Pierre Alechinsky, Antonio Seguí, François Houtin, Nicolas Alquin, Pétra Werlé, Ramsà, Sabine Monirys, Nathalie Grall, Antoine Poupel, etc. Il écrit régulièrement pour la Quinzaine littéraire, Télérama (hors-série), et participe à des émissions de France-Culture. Un livre collectif s’intitule Les Fables du visible et l’esthétique fictionnelle de Gilbert Lascault, sous la direction de Françoise Coblence, éd. La Lettre volée, Bruxelles, 2003.

Par vampiredarknews | novembre 4, 2008 - 9:41
Rubrique: Romans, Littérature

Comme annoncé un peu plus haut, après les éditions Terre de Brume, ce sont Les Moutons électriques qui rééditent les écrits dentus de Gustave le Rouge, qui plus est dans une édition pour bibliophiles.

Le Prisonnier de la planète Mars [hardcover]
suivi de La Guerre des vampires

Gustave Le Rouge

ISBN en cours | relié, 23 cm x 15 cm, 384 pages, à paraître le 5 décembre 2008 | prix 49 € | Commander

Depuis un siècle, les connaisseurs de science-fiction tiennent Le Prisonnier de la planète Mars (et sa suite, La Guerre des vampires) pour le chef-d’œuvre de Gustave Le Rouge. C’est peut-être aussi le plus bizarre de tous les romans inspirés par la planète rouge. Grâce à l’énergie psychique dégagée par plusieurs milliers de fakirs rassemblés dans un monastère de l’Inde, Robert Derval est projeté sur Mars. Il y découvre une vérité interplanétaire : la race la plus civilisée est la plus cruelle. Sur cette planète hallucinée, où la vie est un cauchemar à peine interrompu par le jour, les humains servent de cheptel à leurs maîtres, les vampires. Lesquels rendent le même service au plus raffinés et aristocratiques d’entre eux : des pieuvres volantes, géniales et invisibles. Mais les Invisibles eux-mêmes tremblent devant le mystère caché par la montagne de cristal…

Un hardcover à tirage limité et hors commerce, pour rendre l’hommage qui convient à une des très grandes œuvres de la science-fiction française d’autrefois. Avec en postface un essai de Pierre Versins.

Tirage limité et numéroté, hors commerce (à 30 exemplaires + 10 H.C.), relié sous couverture rigide toilée grise avec fer or sur le dos et jaquette couleur. Vente exclusive sur le site, pas de distribution en librairies. Texte restauré d’après l’édition d’origine, accompagné des illustrations des deux premières éditions, jamais rééditées auparavant.

Citation:
« Jules Verne a pour seule ambition d’écrire le roman de la science — et parfois celui de la géographie — tout comme Alexandre Dumas écrivait celui de l’histoire. Les desseins de Le Rouge sont à la fois plus complexes et moins didactiques . » — Francis Lacasin.Intime de Verlaine et de Cendrars, esprit fantaisiste et érudit, Gustave Le Rouge (1867-1938) nous semble être sans doute le plus passionnant, le plus puissant, le plus talentueux des écrivains de ce que Serge Lehman nomme les « hypermondes perdus », cette science-fiction d’expression française si bouillonnante d’avant la Première Guerre mondiale. Gustave Le Rouge ne s’inscrit pas dans la tradition réaliste : en faisant un bel anachronisme, sans doute pourrait-on parler plutôt de surréalisme. Avec Le Rouge, à la belle plume lyrique et poétique, l’occultisme vient s’ajouter au nombre des thèmes possibles (c’est pour lui un autre domaine de la connaissance, aux côté de la science — approche peut-être funeste dans la réalité, mais féconde en fiction), des fakirs font usage de leur puissance psychique, un sous-marin ose se nommer Jules Verne, une écologie vampire peuple la planète rouge, les aliments peuvent être pastilles ou banquet de liqueurs, les orages artificiels modifient les saisons, la chirurgie plastique permet de changer son apparence… Il offre à la fiction son premier grand « savant fou » après Robur, en la personne du docteur Cornélius, il « ne se borne pas à prendre au mélodrame ses conflits affectifs, il lui emprunte aussi ses ténèbres. Mystère, conjurations, vrais et faux espions, criminels raffinés, énigmes lancinantes » (Lacassin). Si Paul d’Ivoi et Alexandre de Lamothe sont cocardiers, colonialistes et racistes, le quarante-huitard Le Rouge rejoint son collègue Laurie dans l’anarcho-socialisme, il distille dans ses œuvres ses convictions, rejets et enthousiasmes, et se fait férocement anti-capitaliste. Le bourgeois américain est pour lui le symbole de la vulgarité, de l’odieux pouvoir de l’argent et d’un nouvel impérialisme qui monte. Le diptyque martien (Le Prisonnier de la planète Mars, 1908, et La Guerre des vampires, 1909) est son chef-d’œuvre, emplie d’humanité, d’exotisme, de terreur, de moments de tranquille poésie et de poussées frénétiques.