Le Vampire de Ropraz
de Jacques Chessex
[Littérature française XXIè]
Edition Grasset
Résumé :
En 1903 à Ropraz, dans le Haut Jorat vaudois, la fille du juge de paix, la virginale Rosa, meurt à vingt ans d’une méningite. Dans l’hiver qui souffle, un promeneur trouve le couvercle du cercueil soulevé, le cadavre violé, la main gauche coupée net, le sexe mastiqué, le coeur disparu. Profanation. Horreur. Stupéfaction villageoise, crainte du diable, soupçons de vampirisme, ail et crucifix accrochés aux maisons pourtant protestantes… En avril de la même année, deux autres profanations atroces sont exécutées de manière semblable : à Carrouge, des gamins jouent à la balle avec la tête scalpée de Nadine ; à Ferlens, c’est la blanche Justine qu’on profane. Monte la rumeur, comme une houle : il faut un coupable pour des crimes qui rappellent à chacun la ‘crasse primitive’, les vices cachés ; les étreintes contre nature. Favez, un garçon de ferme un peu idiot aux yeux rougis, à l’épaule saillante, aux longues canines, qu’on a surpris à l’étable abusant des génisses, sera le coupable idéal. Il sera jugé et condamné, puis on perd sa trace après 1915.
Info perso :
Je viens d’entendre aujourd’hui Michel Tournier dire le plus grand bien de cet ouvrage (cela vaut ce que cela vaut, mais bon, guère habituée à entendre des auteurs classiques recommander un ouvrage qui traite de vampires).