Rose Kent
http://rose_kent.jeanbask.com
Le joli site de l’écrivain francais Rose Kent, versé entre autres dans le fantastique. Rose Kent a déjà publié quelques nouvelles et s’attèle actuellement à écrire son premier roman : une oeuvre de science-fiction qui parlera… de vampires. Tous ses textes abordant l’homosexualité, j’ai hate de voir sa variation autour de ce thème, semble-t-il, cher à bon nombre de vampires de la littérature.

THE CHOSEN TWO : Le site des Buffy/Faith shippers
http://elegy1.free.fr
Site dédié à la relation potentiellement charnelle et amoureuse entre les deux Tueuses de vampires de la série télévisée Buffy Contre Les Vampires. Fanfics, fanart, bios, photos, photos-montages, fonds d’écran, caption contest, sondages, etc.

Autoportrait du vampire d’en-face, album d’Alex Barbier, chez FRMK
http://www.fremok.org/livres/autoportrait.html
Le vampire égorge, suce évidemment. Le vampire se métamorphose. Le vampire initie au vampirisme ses victimes et ses admiratrices. Les fenêtres sont le lieu favori du vampire car ouvertes elles permettent d’entrer dans les chambres. Les dix premières pages de cet album sont disponibles en format .pdf à cette adresse.

Queer Horror (anglais)
http://www.queerhorror.com
Queer Horror est un site dédié à un genre qui en recoupe beaucoup d’autres : l’horreur. Mais ce qu’il a de particulier est qu’il s’attèle à parler des oeuvres horrifiques ayant trait d’une façon ou d’une autre aux sexualités “alternatives” : homosexualité féminine et masculine, bisexualité et transgenre. Cet horrible site est subdivisé en mini-sites chacun consacré à un thème : vampires, loups-garous, fantômes, démons… ce n’est pas encore exhaustif, mais c’est déjà assez complet. Les oeuvres présentées ne sont pas toutes traduites en français à ma connaissance, surtout en ce qui concerne les loups-garous.

En désespoir de cause, en français, on peut toujours visiter Homosexualité & science-fiction http://homosf.free.fr, mais cela cible moins précisément ce qui nous intéresse sur VDN. Il y a toutefois une petite page consacrée aux vampires

La Sixième Couronne, Sorel et Lemercier

« Depuis sa bibliothèque, l’ancien médecin Algernon Woodcock évoque avec nostalgie et malice les histoires entendues au fil de ses pérégrinations. Ainsi celle de cet homme fortuné, cupide et odieux, qui ne saura résister à l’idée d’abuser d’un pauvre hère dans le besoin, croisé au détour d’un chemin. Mais nous constatons qu’il faut toujours se méfier des rencontres nocturnes sur la lande : lorsqu’on rend service à un être de l’Autre Côté, il est vain de tenter l’entourloupe !
Ou encore cette étrange affaire de chats qui disparaissent. Après le massacre des chats, qui regarde encore les félins de nos chaumières du même oeil qu’avant ? »

Avis d’un lecteur :
Ce tome 2 des Contes des Hautes Terres est en couleurs. Et quelles couleurs ! Le tome 1 était en effet en noir et blanc : l’ambiance des Highlands et le charme d’Algernon Woodcock passent avant tout par les magnifiques couleurs.
Ici, Guillaume Sorel ne fait que les quelques pages d’introduction et de transition entre les contes, avec tout le talent qu’on lui connaît, et c’est Gwendal Lemercier qui se retrouve aux commandes du reste. Il s’en sort fort honorablement : il est même largement à la hauteur. Les deux styles étant fort proches, le tome est homogène et ne dépareille pas avec la série « principale ».
Certains reprocheront le manque d’originalité du premier scénario, mais c’est tout à fait normal : il s’agit de contes traditionnels, ou du moins dans l’esprit, et à travers le monde on retrouve les mêmes morales en chute de ces contes.
Ce tome se lit indépendamment du tome 1 et de la série Algernon Woodcock, mais j’ai comme l’impression que lorsque les deux séries seront finies, elles s’imbriqueront l’une dans l’autre pour former un ensemble cohérent.
Quoiqu’il en soit, c’est un vrai régal, n’hésitez pas à plonger !

“En pleine nature, trois amis partis faire du camping sont attaqués par une bête inconnue qui les transforme en loups-garous. Découvrant dès la pleine lune suivante leur état, les trois amis décident de fuir les leurs afin d’éviter un carnage, mais aussi de trouver un remède à leur état.
Mais alors qu’ils s’efforcent de limiter les dégâts, ils sont traqués par un groupe de chasseurs qui semble mystérieusement au fait de leur condition. Leur route croisera celle d’une jeune femme perdue, et d’un journaliste, bien découvrir la vérité.»

Avis d’un lecteur :
D’un premier abord je n’étais pas très branché par cet album traitant une fois de plus de loups garous, et lorsque j’ai vu la lune apparaître dans le ciel au moment de la fermeture de ma boutique préférée et que mon libraire commençait à baver… je n’ai pas tenté de résister, et j’ai vraiment bien fait.
Très belle surprise que cette bande dessinée. Le scénario est de qualité, le dessin original et réussi. L’ensemble est vraiment sympathique et mérite le succès.
Comme je le disais plus haut, j’étais très réticent à un énième scénar parlant de loups garous, mais je dois dire que j’ai été très agréablement surpris de la manière dont Dominique Latil a abordé le sujet, en le modernisant énormément, et ainsi donnant une sorte de nouveau souffle à ce mythe. C’est donc sous un nouvel angle que l’on aborde le sujet et que l’on se laisse plonger dans une histoire fantastique très réaliste. C’est donc là, dans le coté fantastico-réaliste que l’on trouve le plaisir de cette lecture.
A noter aussi, l’arrivée de ce nouvel auteur, Jordi Sempere, qui va faire parler de lui. Son coup de crayon très marqué est très proche du croquis et pourtant achevé. J’ai vraiment bien apprécié, l’ensemble est très réussi, et les couleurs terminent à merveille l’ensemble, apportant une profondeur au dessin et vous vous en doutez, comme les loups garous ne sortent que la nuit, nous avons de très belles couleurs bleu nuit. Une belle réussite.

Je ne vais pas m’attarder sur le dessin qui est dans un style “Disney pur jus” (ou « imiation Blacksad ratée ») mais sans aucune saveur particulière. Malheureusement l’histoire n’est en rien bien transcendante. Le récit donne l’impression d’être inutilement alambiqué. Les relations sont volontairement confuses pour laisser un peu de suspense pour la suite. J’y ai moyennement accroché. Pour finir, je trouve le papier d’impression de faible qualité.
Bref, un ouvrage tape à l’oeil qui ne renouvelle en rien le genre. D’autant que je ne sais toujours pas s’il s’agit de loups – ratés - ou de chiens, ce sera à vous de juger.

Ceci dit, d’autres lecteurs on pensé beaucoup de bien de cette BD :

« A mon avis, il y a deux manière de commencer une série: mettre dès le premier tome toute l’action et l’intrigue (au risque de voir l’intérêt retomber au fil des albums) ou bien poser patiemment tous les éléments pour construire une histoire complexe à rebonds. C’est le sens qu’ont visiblement choisi les auteurs et on ne peut qu’acquiesser. Le tome 1 place le contexte et le tome 2 apportera a mon avis son lot de révélation tant pour le jeune Astraban que sur cette mystérieuse guilde.

Le tome 1 est toutefois loin de n’être qu’un récit préliminaire sans saveur. On suit avec intérêt les déboires de plus en plus sinistres d’Astraban. On a ici l’image du passage à la vie adulte (et de la perte de l’innocence) du jeune homme qui va voir face aux évenements sa faconde se déliter des premières pages et faire face, en guise d’apprentissage dans la guilde, à des évenements plus tragiques les uns que les autres. Les auteurs ont vraiment réussi tant par le dessin que l’histoire à nous rendre ce héros particulièrement attachant.

Coté dessin, Martin donne réellement un cachet particulier à l’album. Les personnages sont très bien dessinés et leurs expressions très bien rendues (c’est l’essentiel pour moi!). Il n’y a rien a redire de ce coté là et on trouve bien une ambiance médiévale urbaine digne de Nightprowler.
Sur le public visé par cet album, il est vrai que certains passages sont assez violents mais il n’y a rien d’excessif et j’aime beaucoup ce mélange de candeur (incarnée par le héros) et d’obscurité (les autres protagonistes, les meurtres, etc.). Bref, la encore, rien a changer dans le style, tout est bon déjà. »